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L'histoire fascinante de la machine à miméographe

Sep 24, 2023Sep 24, 2023

La machine à miméographie, également connue sous le nom de duplicateur de pochoirs ou miméo, a une histoire riche et fascinante qui remonte à la fin du 19e siècle. Cette machine de duplication à petit budget a révolutionné la façon dont les documents étaient reproduits, rendant la création de copies multiples plus facile et plus abordable. Dans cet article, nous approfondirons les origines, l’évolution et l’impact de la machine polyméographe.

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L'invention de la machine à polycopier peut être attribuée à l'esprit brillant de Thomas Edison, l'un des inventeurs les plus renommés d'Amérique. En 1876, Edison a breveté le « stylo électrique et la presse à dupliquer », qui ont jeté les bases du polycopié. Cette première version utilisait un stylo électrique pour créer des pochoirs et une presse à plat pour produire des copies. Cependant, ce n'est qu'au milieu des années 1880 que la société AB Dick, basée à Chicago, s'est intéressée à cette technologie.

Albert Blake Dick, fondateur d'AB Dick Company, a conçu sa propre version du stylo et du pochoir électriques et a collaboré avec Edison, qui détenait les brevets de cette technologie. Cette collaboration a abouti au développement du premier duplicateur de pochoirs, connu sous le nom d'Edison Mimeograph. La machine représentait une percée dans la technologie de reprographie, permettant une production de masse facile et efficace de documents imprimés.

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Au fil des années, la machine à polycopier a connu des progrès et des améliorations considérables. Les premiers modèles consistaient en une boîte en bois contenant tous les outils et produits chimiques nécessaires à la fabrication d'un pochoir. Les utilisateurs tournaient manuellement une manivelle pour faire fonctionner la machine et créer des copies. Cependant, à mesure que la technologie progressait, la machine à polycopier faisait de même.

Le modèle à plat a remplacé l'écran flottant et le brayer utilisés dans les versions précédentes. Cette innovation a permis une impression plus précise et cohérente. Les itérations ultérieures, telles que le miméographe rotatif, ont introduit l'application automatique de l'encre et la possibilité de produire des impressions en tournant une manivelle. Ces progrès ont rendu le miméographe encore plus convivial et efficace.

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Pour comprendre le fonctionnement de la machine à polycopier, il est important de comprendre le processus d’impression qu’elle utilisait. La machine reposait sur un pochoir fabriqué à partir d'un matériau enduit, généralement du papier ciré. Les utilisateurs tapaient sur le pochoir à l'aide d'un stylo électrique spécialement conçu ou créaient des illustrations à la main à l'aide d'un stylet. Le pochoir contenait de petits trous qui permettaient à l'encre de passer sur le papier.

Dans le cas d'un polyéographe à tambour unique, le pochoir était enroulé autour d'un cylindre saturé d'encre. Au fur et à mesure que le cylindre tournait, l'encre s'écoulait à travers les trous du pochoir et sur les feuilles de papier placées sous le cylindre. Les machines à double tambour utilisaient une courroie sérigraphiée fixée à deux cylindres. L'encre était distribuée aux cylindres par des rouleaux et passait à travers les ouvertures de l'écran et du pochoir, ce qui permettait de réaliser des copies sur le papier. Ces machines pouvaient produire des milliers de copies à partir d’un seul pochoir.

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La machine à polycopier a rapidement gagné en popularité et est devenue un outil essentiel dans divers contextes, notamment dans le domaine de l’éducation. Son prix abordable et sa facilité d'utilisation en ont fait le choix idéal pour les écoles, où les enseignants pouvaient facilement produire des copies des feuilles de travail, des examens et d'autres supports pédagogiques. Le polycopié a révolutionné la manière dont les éducateurs transmettaient leurs connaissances, leur permettant de gagner du temps et de rationaliser leurs tâches administratives.

Au-delà de la salle de classe, le polycopié a trouvé des applications dans les bureaux, les églises et l'édition DIY. Il s'agissait d'une alternative rentable à l'impression professionnelle, permettant aux particuliers et aux organisations de produire des brochures, des zines et d'autres supports. Le miméographe a démocratisé la diffusion de l'information, permettant aux gens d'exprimer leur créativité et de partager leurs idées sans les contraintes de l'édition traditionnelle.

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Un aspect unique du polycopié était son odeur distinctive. L'encre utilisée dans le processus contenait du méthanol et de l'isopropanol, qui dégageaient un parfum agréable. Ce parfum est devenu synonyme de l’expérience du polyéographe et est profondément ancré dans la mémoire de ceux qui ont travaillé avec la machine. La combinaison de l'encre violette vibrante et de l'arôme nostalgique ajoute à l'attrait et au charme de l'utilisation du polyéographe.